Votre vie a un but
Par une journée chaude dans l’ouest du Texas, ma nièce Vania a vu une femme se tenir près d’un lampadaire en brandissant une affiche. En passant devant elle, au volant de sa voiture, Vania s’est efforcée de lire ce qu’il y avait d’écrit sur l’affiche, présumant qu’il s’agissait d’une demande de nourriture ou d’argent. Au lieu de cela, elle y a lu à sa grande surprise :
Recommencer à zéro
Lorsque j’étais enfant, j’avais parmi mes livres préférés Anne… La Maison aux pignons verts, de Lucy Maud Montgomery. Dans un passage étonnant, la jeune Anne met une potion médicamentée pour la peau au lieu de la vanille dans le gâteau qu’elle est en train de confectionner. Après coup, elle explique avec espoir à sa tutrice au visage impassible : « Marilla, n’est-il pas merveilleux de penser que demain commence une journée dépourvue de bêtises ? »
Prendre soin de soi-même
Après que mon mari a subi une chirurgie cardiaque, j’ai passé la nuit à angoisser à son chevet. Au milieu de la matinée, je me suis rappelé mon rendez-vous pour une coupe de cheveux. « Je vais devoir l’annuler », ai-je affirmé, en passant distraitement la main dans ma chevelure en désordre.
Un trésor caché
Mon mari et moi avons des modes de lecture différents. Comme l’anglais est sa langue seconde, il a tendance à lire lentement, mot à mot. Moi, je lis souvent en diagonale. Reste que Tom retient plus que moi. Il lui est facile de citer quelque chose qu’il a lu il y a une semaine, alors que ma rétention risque de s’évanouir quelques secondes après que j’ai détourné le regard de l’écran ou du livre.
Qu'a-t-on en banque ?
En hiver 2009, un gros avion de ligne a dû se poser d’urgence sur la rivière Hudson à New York. Le pilote, le capitaine Chesley Sullenberger, qui est parvenu à amerrir sans causer la moindre perte humaine, s’est fait ultérieurement interroger sur les instants passés dans les airs durant lesquels il a dû prendre une décision de vie ou de mort. Il a alors déclaré : « On pourrait dire que, pendant 42 ans, j’ai fait souvent de petits dépôts à la banque de l’expérience, de l’éducation et de la formation ; et que [ce jour-là], mon solde était assez élevé pour me permettre de faire un retrait considérable. »
Paroles sages
Le mari de ma nièce a récemment affiché ce qui suit sur un réseau social : « J’en écrirais beaucoup plus si ce n’était de la petite voix qui m’exhorte à ne pas le faire. Puisque je suis un disciple de Jésus, vous pourriez penser que la petite voix est celle du Saint-Esprit. Il n’en est rien. C’est celle de ma femme, Heidi. »
L’amour en premier
Un soir, mon amie m’a fait voir l’une des trois plaques décoratives qu’elle devait fixer au mur de son salon. « Tu vois, j’ai déjà l’Amour », me dit-elle en me montrant la première plaque. « La Foi et l’Espérance ont été commandées. »
Ce qui me soutient
Lorsque j’ai renoncé à faire avec mes parents de longs voyages en voiture, les visites chez mes grands-parents, qui vivaient à des centaines de kilomètres de chez nous, sont devenues rares. Aussi, une année, j’ai décidé de prendre l’avion pour leur rendre visite et passer un week-end prolongé dans la petite ville de Land O’Lakes, dans le Wisconsin. En regagnant l’aéroport pour mon voyage de retour, ma grand-mère, qui n’avait jamais pris l’avion, s’est mise à m’exposer ses craintes : « Ton avion était si petit… Il n’y a rien qui te soutienne vraiment là-haut, n’est-ce pas ? … J’aurais tellement peur de monter si haut ! » Au moment où j’ai pris place dans le petit avion, j’étais aussi effrayé que lors de mon premier vol. Qu’est-ce qui soutenait vraiment cet avion, après tout ?
Éteignez tout !
Lorsque nos enfants étaient jeunes, nous sommes tous allés rendre visite à nos grands‑parents dans le nord du Wisconsin. Là‑bas, la télévision ne captait pas très bien les ondes, mais comme ils n’accordaient pas une grande priorité aux émissions télévisées, cette mauvaise réception leur importait peu. Après avoir vu notre fils Scott tripoter la télévision pendant un moment, celui-ci a demandé avec contrariété : « Qu’est‑ce que vous faites si vous ne captez qu’une seule chaîne et vous n’aimez pas ce qu’elle présente ? »
La bataille des crayons
Lorsque j’apprenais à écrire, ma maîtresse de première année insistait pour que je tienne mon crayon d’une certaine manière. Lorsqu’elle me regardait, je le tenais comme elle le voulait, mais lorsqu’elle détournait la tête, je m’entêtais à revenir à la tenue du crayon qui me convenait le mieux.