Un Père parfait
Mon père m’a fait cet aveu un jour : « Quand tu étais jeune, j’étais souvent absent. » Je ne me rappelle pourtant pas les choses ainsi. En plus de son emploi à temps plein, il sortait certains soirs pour diriger la chorale de l’Église, et il partait parfois une semaine ou deux avec un quatuor masculin. Reste qu’il a toujours été là dans les moments marquants (et de nombreux autres) de ma vie.
Les attitudes du coeur
Lorsque mon mari joue de l’harmonica dans l’équipe de louange de notre Église, j’ai remarqué qu’il ferme parfois les yeux en jouant un morceau chanté. Il m’a dit que cela l’aidait à se concentrer et à échapper aux distractions, afin d’offrir – par son harmonica, sa musique et sa personne – les meilleures louanges possible à Dieu.
Quand le jour se lève
Très tard en soirée, nous nous sommes arrêtés dans une auberge de Munich pour y passer la nuit. Nous étions ravis de voir que notre petite chambre était munie d’un balcon, même si un épais brouillard nous voilait complètement la vue. Par contre, lorsque le soleil s’est levé quelques heures plus tard, cette nappe a commencé à se dissiper. Et nous avons pu alors voir ce qui la veille avait été enveloppé de ténèbres : une scène des plus idylliques composée d’un pré paisible et verdoyant, de moutons en train de brouter avec de minuscules clochettes tintant à leur cou et d’énormes nuages blancs dans le ciel qui ressemblaient étrangement eux aussi à des moutons, d’immenses moutons floconneux !
Des fautes ont été commises
Des fautes ont été commises », a déclaré le PDG en abordant la question des activités illégales auxquelles son entreprise s’était livrée. Il semblait avoir des remords ; pourtant, il s’est défendu d’avoir quoi que ce soit à se reprocher et a refusé d’admettre ses propres torts.
Cadenassé par l’amour
En juin 2015, la ville de Paris a retiré de la grille du Pont pédestre des Arts des cadenas pesant au total quarante‑cinq tonnes. En guise de geste romantique, les couples inscrivaient leurs initiales sur un cadenas, l’attachaient à la grille, le verrouillaient et en jetaient la clé dans la Seine.
Célébrité et humilité
Bon nombre de gens sont obsédés par la célébrité, qu’ils se souhaitent à eux‑mêmes ou qu’ils admirent tellement chez les célébrités qu’ils scrutent leur vie à la loupe : livres prisés sur la scène internationale, tournées cinématographiques, apparitions aux émissions de fin de soirée, millions d’adeptes sur Twitter.
Le livre qui se boit
Étant donné qu’il est si difficile de trouver de l’eau potable dans certaines régions du monde, une organisation nommée Water Is Life (L’eau, c’est la vie) a créé une merveilleuse ressource appelée « The Drinkable Book » (Le livre qui se boit). Le papier des pages de ce livre est revêtu de nanoparticules d’argent permettant de filtrer l’eau de manière à en éliminer près de 99,9 % des bactéries nocives ! Chaque page détachable peut être utilisée et réutilisée pour filtrer jusqu’à 100 litres d’eau au coût infime de quatre cents la page.
Faire des préparatifs
En voyant le corps de mon beau‑père dans son cercueil aux pompes funèbres, un de ses fils a pris le marteau de son père et l’a déposé à côté de ses mains jointes. Des années plus tard, lorsque ma belle‑mère est morte, un de ses enfants a glissé un ensemble d’aiguilles à tricoter sous ses doigts. Ces gestes de gentillesse nous ont réconfortés en nous remémorant combien de fois tous les deux avaient utilisé ces outils au cours de leur vie.
Se souvenir…
Le plus difficile dans le fait de vieillir, c’est de redouter la démence et la perte de la mémoire à court terme. Le Dr Benjamin Mast, spécialiste de la maladie d’Alzheimer, nous offre toutefois un certain encouragement. Il dit que le cerveau des patients est souvent « usé » et « ancré dans ses habitudes » à tel point qu’il peut entendre un vieux cantique et en chanter chaque mot. Il soutient que les disciplines spirituelles comme la lecture de la Bible et le chant de cantiques amènent la vérité à « s’imprimer » dans notre cerveau, prêt à ressurgir si elles sont sollicitées.
Une vulnérabilité visible
En m’aventurant dehors plusieurs semaines après avoir été opérée à l’épaule, j’étais craintive. Je m’étais habituée à avoir le bras en écharpe, mais mon chirurgien et mon physiothérapeute me disaient maintenant de ne plus la porter. C’est alors que je suis tombée sur cet énoncé : « À ce stade‑ci, le port d’une écharpe est contre‑indiqué, sauf en guise de signe visible de vulnérabilité dans un environnement incontrôlé. »