Un sacrifice énorme
W. T. Stead, un journaliste anglais novateur ayant vécu au tournant du XXe siècle, s’est fait connaître pour ses écrits au sujet de questions sociales controversées. Deux des articles qu’il a publiés abordaient le danger de naviguer sans avoir à son bord de canots de sauvetage en nombre suffisant. Ironiquement, Stead était sur le Titanic lorsque celui‑ci a heurté un iceberg en Atlantique nord le 15 avril 1912. Selon un certain rapport, après avoir porté secours à des femmes et à des enfants dans des canots de sauvetage, Stead a sacrifié sa propre vie en cédant son gilet de sauvetage et sa place à bord d’un canot afin que d’autres puissent être secourus.
Sagesse et grâce
Le 4 avril 1968, Dr Martin Luther King, fils, le grand défenseur des droits civils américains est mort assassiné, laissant des millions de gens en colère et désillusionnés. À Indianapolis, une grande foule d’Afro-Américains s’était réunie pour entendre le discours de Robert F. Kennedy. Comme ils étaient nombreux à ignorer cette nouvelle tragique, Kennedy s’est retrouvé dans l’obligation de la leur annoncer. Il a alors fait un appel au calme en validant non seulement leur douleur, mais aussi en rappelant le deuil de son propre frère assassiné, le président John F. Kennedy, puis a cité une version d’un poème ancien d’Eschyle (526‑456 av. J.‑C.).
Jamais abandonné
L'auteur russe Fiodor Dostoïevski a dit : « Il est possible de juger du degré de civilisation d’une société en en visitant les prisons. » C’est d’ailleurs avec cette citation présente à l’esprit que j’ai lu un article publié sur Internet intitulé « The Top 8 Deadliest Prisons in the World » (Les 8 prisons les plus meurtrières au monde). Dans l’une d’elles, les détenus sont même tous gardés en isolement cellulaire.
Le pressoir à olives
En visitant le village de Capernaüm, situé en bordure du lac de Tibériade, on peut voir une exposition de pressoirs à olives antiques. Fait en basalte, le pressoir à olives comporte deux parties : une base et une meule. Sculptée à même sa grande base ronde, la cuve recevait les olives à presser. Puis on roulait la meule, faite elle aussi d’une pierre lourde, sur les olives pour en extraire l’huile.
Ouvrir des portes
Charlie Sifford es un grand nom du monde sportif des États-Unis. Il est devenu le premier golfeur afro-américain à participer à un championnat de la PGA, la forçant à abolir une certaine clause de ses règlements intérieurs ayant stipulé jusqu’en 1961 qu’elle était réservée aux « Blancs seulement ». Malgré les injustices et le harcèlement que des gens racistes lui faisaient subir, Sifford s’est hissé au sommet de son sport, en remportant deux tournois et en devenant, en 2004, le premier Afro-américain à être intronisé au Panthéon mondial de la renommée du golf. Ce faisant, il a ouvert les portes du golf professionnel aux joueurs de toutes origines ethniques.
L’usine du chagrin
Étant depuis toujours fan de l’équipe de football des Browns de Cleveland, j’ai grandi en ayant mon lot de déceptions. Même si elle compte au nombre des quatre seules équipes à ne s’être jamais rendues jusqu’au championnat du Super Bowl, certains fans des Browns leur restent néanmoins fidèles année après année. Par contre, comme ces derniers finissent toujours par être déçus, un grand nombre d’entre eux ont surnommé le stade à domicile « l’usine du chagrin ».
Il est venu pour vous
Dans ses romans Le Procès et Le Château, Franz Kafka (1883-1924) décrit la vie comme une existence déshumanisante qui transforme le peuple en une mer de visages vides sans identité ni valeur. Kafka a dit : « La chaîne de montage de la vie te transporte, mais nul ne sait où. On est davantage un objet, une chose, qu’une créature vivante. »
Des rappels retentissants
La tour de l’horloge du palais de Westminster, qui abrite la cloche que l’on appelle Big Ben, compte au nombre des monuments les plus iconiques de Londres, en Angleterre. Selon la tradition, la mélodie de sa sonnerie aurait été inspirée d’un des airs du Messie de Händel : « Je sais que mon Rédempteur vit ». On en est venu à mettre des paroles en anglais sur cet air, que l’on a affichées dans la salle de l’horloge :
Sacrifice de Noël
Le classique de O. Henry, The Gift of the Magi (Le Don des mages) raconte l’histoire de Jim et de Della, un jeune couple qui en arrache financièrement. À l’approche de Noël, ils veulent se faire un cadeau bien particulier l’un à l’autre, mais leur absence de moyens les pousse à prendre des mesures draconiennes. Jim possède un bien précieux, une montre en or, et Della a une longue chevelure superbe. Jim vend donc sa montre afin d’acheter des peignes pour les cheveux de Della, tandis que Della vend ses cheveux afin d’acheter une chaîne en or pour la montre de Jim.
Mystère de Noël
Dans Un chant de Noël, de Charles Dickens, le personnage de Scrooge est au départ entouré de mystère. Pourquoi est-il si mesquin ? Comment est-il devenu si égoïste ? Puis, alors que les esprits de Noël lui font revivre sa propre histoire, les choses s’éclaircissent. Nous pouvons constater quelles influences ont contribué à transformer un jeune homme heureux en un harpagon avide. Nous voyons son isolement et sa peine. Tandis que nous élucidons son mystère, nous découvrons également qu’il y aura restauration. Lorsque Scrooge tend la main à d’autres, les ténèbres de son égoïsme se dissipent et il connaît une nouvelle joie.