Sur le mur de ma banque, on peut lire que les principes de l’établissement peuvent se résumer en un seul mot : courtoisie. Comme j’ai eu plaisir à bénéficier de celle de la guichetière qui m’a aidé à effectuer ma transaction !

Dans un monde dur et méchant, la courtoisie se fait rare. Nous la trouvons toutefois dans la lettre que l’apôtre Paul a adressée à son ami Tite, qu’il exhorte à rappeler aux fidèles la nécessité « qu’ils ne dénigrent personne, mais qu’ils soient au contraire conciliants, courtois, et qu’ils fassent preuve d’une parfaite amabilité envers tous les hommes » (TIT 3.2, Semeur). Cette idée de courtoisie est également rendue par « pacifiques et bienveillants » dans la Bible en français courant et par « modérés, montrant toute douceur » dans la Darby.

Notre façon de traiter les gens montre si nous les voyons comme étant faits à l’image de Dieu ou non. C. S. Lewis en parle ainsi dans The Weight of Glory : « Il n’existe personne d’ordinaire. On n’a jamais parlé à un simple mortel. » Lewis anticipait l’éternité, où nous jouirons de la présence de Dieu ou en serons bannis à jamais. Il nous rappelle ainsi : « Ce sont donc avec des immortels que nous rions et travaillons, que nous épousons, snobons et exploitons – des horreurs immortelles ou des splendeurs éternelles. »

Laissons l’Esprit nous rendre capables de traiter ceux de notre entourage pour ce qu’ils sont véritablement : des êtres faits à l’image de Dieu.