Rose Turner, une psychologue de la mode au London College of Fashion, étudie l’incidence des vêtements sur la pensée, le comportement et même l’humeur des gens. Comme ce sont les choses les plus proches de notre corps, les vêtements constituent un genre de « seconde peau » et nous arment en vue de ce que la journée nous réserve. Par exemple, le fait d’enfiler une tenue professionnelle aide « la motivation et la concentration » au travail, et le fait de porter des vêtements rétro et sentimentaux peut nous procurer du réconfort en situations stressantes.
Ce phénomène psychologique nous donne une idée du sens des paroles prophétiques d’Ésaïe au sujet de l’acte sacrificiel de Jésus. Il évoque la future délivrance des Juifs de leur captivité à Babylone, leur assurant qu’ils allaient un jour « [reconstruire] sur d’anciennes ruines, [relever] les décombres du passé » (V. 4). Ce jour-là, ils porteraient le « manteau de la justice » (V. 10).
La prophétie d’Ésaïe s’est accomplie d’abord avec le retour d’exil, et ensuite pleinement quand Dieu « a fait devenir [Jésus] péché pour nous afin qu’en lui nous devenions justice de Dieu » (2 CO 5.21). La justice décrit notre juste relation avec Dieu quand nous croyons au sacrifice de Christ. Dieu ne nous voit pas vêtus de honte ou de disgrâce à cause de nos péchés ; il nous voit plutôt vêtus de la justice éternelle de Jésus – une « seconde peau » qui nous ceint de joie aujourd’hui et pour l’éternité.
Quelle honte « revêtez-vous » chaque jour ? Comment pourriez-vous mieux vous rappeler votre manteau de justice ?
Merci, Jésus, de me revêtir de ta justice.