De toutes les raisons stupides ayant mené des nations à aller en guerre, une pâtisserie pourrait-elle être la pire ? En 1832, au cœur des tensions entre la France et le Mexique, un groupe d’officiers mexicains s’est rendu chez un pâtissier français de Mexico et s’est servi de toutes les pâtisseries sans les payer. Bien que les détails soient compliqués (et que d’autres provocations aient empiré les choses), il en a résulté la première guerre franco-mexicaine (1838-1839) – connue sous le nom de « guerre des pâtisseries » –, dans laquelle plus de trois cents soldats sont morts. C’est triste de constater ce qu’un moment de colère peut engendrer.
La plupart des conflits – mariages brisés et amitiés gâchées – tirent leurs racines d’une forme de colère mal gérée. L’égoïsme, les jeux de pouvoir, les malentendus non résolus, les affronts et les réactions en chaîne, tout cela n’est que folie. Nos mauvaises perceptions ou réactions entraînent si souvent une colère destructrice. Le livre de l’Ecclésiaste nous offre néanmoins une perle de sagesse : « Ne t’irrite pas trop vite intérieurement, car l’irritation est le propre des hommes stupides » (7.9).
Il est ridicule de céder si facilement à la colère, surtout quand Dieu nous offre une meilleure porte de sortie – peut-être par « la menace du sage » (V. 5). À la poursuite de la sagesse, nous pouvons faire en sorte que « la paix de Christ […] règne dans [notre] cœur » (COL 3.15).
Quand avez-vous cédé à une stupide colère ? Comment celle-ci a-t-elle blessé les autres ?
Seigneur, je ne veux pas laisser une stupide colère se rendre maîtresse de moi ni causer du tort aux autres. Aide-moi à t’abandonner ma colère et à recevoir ta paix.