J’aime l’idée d’être immobile, tranquille, de me reposer en Dieu, notre refuge (PS 46.2). Un passage du Psaume 46 souvent cité nous enseigne que le fait de calmer notre cœur, notre esprit et notre âme est essentiel pour connaître Dieu : « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu ! » (V. 11.)
Mais il est difficile de s’arrêter, n’est-ce pas ? Tranquilliser notre esprit – et surtout calmer notre cœur devant Dieu – peut parfois nous sembler presque impossible. Pourquoi ?
Selon l’une des lois de la physique parmi les plus fondamentales, « les objets en mouvement tendent à le rester ». Il est donc difficile de renoncer à être en mouvement et à assumer nos obligations, car cela implique que nous renoncions à ralentir le rythme de nos activités. C’est comme arrêter un bateau en plein élan : même s’il s’immobilise, les vagues dans son sillage le rattrapent, roulent sous lui et l’entraînent.
Si vous reconnaissez la valeur de l’arrêt, mais que vous avez du mal à vous arrêter, en voilà une des raisons. Nos activités et notre rythme en général sont comme ces « objets en mouvement ». Alors accordez-vous amplement de l’espace et de la grâce pour vous reposer en lui. Il faudra peut-être un certain temps pour que les vagues de votre « réveil » spirituel vous emportent et que vous vous installiez dans le calme devant Dieu.
Qu’est-ce qui vous empêche de vous calmer sous le regard de Dieu ? Comment prendrez-vous le temps de vous arrêter intentionnellement ?
Père, nous vivons dans un monde bruyant et hyperactif. Aide-moi à me calmer devant toi, à attendre que passent les vagues de mon âme et à croire que tu es là avec moi.