À la vue du post de Susan sur les réseaux sociaux, Joan a gémi. La photo montrait dix amis de l’Église, souriants et attablés au restaurant. Pour la deuxième fois ce mois-là, ils passaient du bon temps – sans elle. Joan a ravalé ses larmes. Elle ne s’entendait pas toujours avec les autres, mais quand même ! Elle trouvait étrange de fréquenter une Église dont certains ne l’incluaient pas.
Mais Jésus souhaite la paix et est venu éliminer nos divisions. Dès la naissance de l’Église, les gens en conflit devaient trouver un terrain d’entente en lui. Les Juifs méprisaient les non-Juifs, car ces derniers ne respectaient pas la Loi, et les non-Juifs reprochaient aux Juifs leur sentiment de supériorité. Puis Jésus « des deux groupes n’en a fait qu’un » ; il « a renversé le mur qui les séparait, la haine. Par sa mort, il a rendu sans effet la loi avec ses commandements » (ÉP 2.14,15). Il ne servait plus à rien de garder la Loi. Seul comptait Jésus. Juifs et non-Juifs s’uniraient-ils en lui ?
Tout dépendait de leur attitude. Jésus « est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin [les non-Juifs] et à ceux qui étaient près [les Juifs] » (V. 17). Tous devaient se concentrer sur Christ, et non les uns sur les autres, car il créait « en lui-même un seul homme nouveau à partir des deux, établissant ainsi la paix » (V. 15).
Vous vous sentez méprisé ? Si vous vous confiez en Jésus, vous pouvez être néanmoins un artisan de paix.
Quand vous êtes-vous senti méprisé ? Comment pouvez-vous servir d’artisan de paix ?
Père, quand on me méprisera, je me confierai en ton Fils.