Dans le roman d’Anthony Doerr, À propos de Grace, David Winkler espère retrouver sa fille dont il est séparé, et Herman Sheeler est la seule personne à pouvoir l’y aider. Mais il y a un problème, la fille de David est née d’une liaison avec la femme de Herman, et ce dernier lui a interdit de les recontacter.
Après des décennies, David écrit à Herman pour s’excuser de ce qu’il a fait et le supplier de lui fournir des informations concernant sa fille : « J’ai un vide dans ma vie parce que je sais si peu de choses sur ma fille. »
Comment devrions-nous traiter ceux qui nous ont blessés ? Le roi d’Israël a dû répondre à cette question après que ses ennemis ont été livrés miraculeusement entre ses mains (2 R 6.8-20). « Faut-il les tuer, mon père ? » lui demande le prophète Élisée. « Non », lui répond ce dernier. « Donne-leur du pain et de l’eau, afin qu’ils mangent et boivent, et qu’ils repartent ensuite vers leur seigneur » (V. 21,22). Par cet acte de grâce, Israël a fait la paix avec ses ennemis (V. 23).
Herman répond à la lettre de David en l’invitant à manger chez lui. Avant le repas, il prie ainsi : « Seigneur Jésus, merci d’avoir veillé sur David et moi pendant toutes ces années. » Il aide celui-ci à retrouver sa fille, et David lui sauve la vie par la suite. Entre les mains de Dieu, nos actes de grâce envers ceux qui nous ont fait du tort nous valent souvent une bénédiction.
Quels actes de grâce vous ont inspiré par le passé ? Quel acte de grâce pourriez-vous offrir à une personne aujourd’hui ?
Seigneur Jésus, accorde-moi aujourd’hui la sagesse et la puissance nécessaires pour faire grâce à ceux qui m’ont blessé.