Symbole d’éclat et de beauté architecturale, la Tour Eiffel surplombe majestueusement Paris depuis plus de 130 ans. La ville est fière de la présenter comme un élément clé de sa magnificence.

Durant sa construction, toutefois, beaucoup de gens y ont prêté peu d’intérêt. Le célèbre écrivain français Guy de Maupassant, par exemple, a dit qu’elle « était ridiculement mince comme une cheminée d’usine ». Il ne pouvait en voir la beauté.

Ceux d’entre nous qui aiment Jésus et qui lui ont soumis leur cœur comme leur Sauveur peuvent voir sa beauté et la beauté de son œuvre en notre faveur. Il reste que le prophète Ésaïe a écrit : « Il n’avait ni beauté, ni splendeur propre pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire » (53.2).

Mais toute la majesté de ce qu’il a accompli pour nous constitue la forme de beauté la plus vraie et la plus pure que les êtres humains puissent connaître et goûter. « Pourtant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé » (V. 4). Il « était blessé à cause de nos transgressions, brisé à cause de nos fautes : la punition qui nous donne la paix est tombée sur lui, et c’est par ses blessures que nous sommes guéris » (V. 5).

Jamais nous ne connaîtrons personne d’aussi beau – d’aussi majestueux – que celui qui a souffert pour nous sur la croix, en prenant sur lui l’atroce châtiment de nos péchés.

Voilà Jésus. Le magnifique. Contemplons-le et imitons-le.