Des milliers de gens ont prié pour le pasteur Ed Dobson quand on lui a diagnostiqué la maladie de Charcot (SLA) en 2000. Beaucoup ont cru que, s’ils priaient avec foi, Dieu les exaucerait immédiatement. Après qu’Ed a passé 12 ans à combattre cette maladie qui atrophiait progressivement ses muscles, et 3 ans avant sa mort, quelqu’un lui a demandé pourquoi il croyait que Dieu ne l’avait toujours pas guéri, ce à quoi il a répondu : « Comme il n’y a pas de bonne réponse, je ne pose pas la question. » Sa femme, Lorna, a ajouté : « Si vous êtes obnubilé par l’idée d’avoir une réponse, vous ne pouvez pas vraiment vivre. »

Discernez-vous dans leurs paroles le respect d’Ed et de Lorna pour Dieu ? Ils savaient que sa sagesse surpassait la leur. Ed a quand même admis : « Je trouve presque impossible de ne pas me soucier du lendemain », car il ignorait quel nouveau problème le jour suivant risquait d’engendrer.

Pour s’aider à se concentrer sur le présent, Ed a affiché ces versets dans sa voiture, sur le miroir de la salle de bains et à côté de son lit : « Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai pas et je ne t’abandonnerai pas. C’est donc avec assurance que nous pouvons dire : Le Seigneur est mon secours, je n’aurai peur de rien. Que peut me faire un homme ? » (HÉ 13.5,6.) Chaque fois qu’il se mettait à s’inquiéter, il se répétait cette vérité.

Personne ne sait ce que le lendemain enfantera. Inspirons-nous de l’exemple d’Ed pour nous confier en Dieu.