Ai-je des regrets ? Voilà la question à laquelle l’auteur à succès du New York Times, George Saunders, a répondu dans son discours de remise des diplômes à l’Université de Syracuse, en 2013. Il estimait que les jeunes (les diplômés) pourraient tirer des leçons des regrets qu’une personne plus âgée (comme lui) leur exprimait. Il a énuméré quelques regrets qu’on aurait pu lui prêter, comme avoir été pauvre ou avoir occupé des emplois précaires. George a néanmoins déclaré ne rien regretter de tout cela. Tout ce qu’il regrettait, c’étaient les occasions qu’il avait laissé passer, les moments où il avait manqué de bonté.
L’apôtre Paul a écrit aux croyants d’Éphèse pour répondre à cette question : À quoi ressemble la vie du chrétien ? Il est tentant d’apporter une réponse hâtive, qui ressemblerait à une position politique, par exemple le choix d’éviter certains livres ou films, ou en justifiant une certaine manière d’adorer. Il reste que Paul ne s’est pas limité aux questions contemporaines. Il mentionne le fait de s’abstenir de toute « parole malsaine » (ÉP 4.29), amertume et colère (V. 31). Puis il conclut son « discours » en disant essentiellement aux Éphésiens ainsi qu’à nous : « Soyez bons » (V. 32). La raison à cela, c’est qu’en Christ, Dieu s’est montré bon envers vous.
S’il y a une chose importante dans la vie en Jésus, c’est certainement d’user de bonté envers autrui.
À quelle occasion avez-vous négligé d’user de bonté ? Comment pourriez-vous en user aujourd’hui ?
Seigneur, comme tu as été bon envers moi, aide-moi à l’être envers les autres.