Notre chien Winston sait qu’il n’est pas censé les mâchouiller. Alors, il a adopté une stratégie sournoise qu’on appelle : « en douce ». Si Winston repère une chaussure laissée sans surveillance, il flâne dans sa direction, l’attrape et continue de marcher comme si de rien n’était. En douce. Puis il sort de la maison en catimini : « Heu, maman, Winston vient de sortir en douce avec ta chaussure. »
Il semble que nous croyions parfois pouvoir « sortir en douce » notre péché sans que Dieu ne le sache. Nous sommes tentés de penser qu’il ne le remarquera pas. Ce n’est pas grave, nous disons-nous – peu importe de quoi il s’agit. Comme pour Winston avec nous, nous savons bien que ces choix déplaisent néanmoins à Dieu.
Comme Adam et Ève dans le jardin, il se peut que par honte de notre péché nous cherchions à nous cacher (GE 3.10), ou à prétendre que rien ne s’est passé. Cependant, la Bible nous invite à agir très différemment : à implorer la miséricorde et le pardon de Dieu.
Nous n’avons pas à sortir notre péché en douce dans l’espoir que personne ne le remarquera. Lorsque nous confessons nos mauvais choix – à nous-mêmes, à Dieu ou à un ami fiable – nous pouvons être libérés de la culpabilité et de la honte d’un péché caché (1 JN 1.9).
Quand êtes-vous parfois tenté de sortir votre péché « en douce » ? Qu’est-ce qui vous empêche de le confesser ?
Père, merci de ce que mon péché n’a pas le dernier mot. Aide-moi à me rappeler que, si je le confesse, je peux avoir l’assurance de ta miséricorde et de ton pardon.