Jack savait aiguiller les trains sur les bons rails. En neuf ans, il n’a jamais induit en erreur les locomotives qui entraient en gare d’Uitenhage, en Afrique du Sud, à la fin du 19e siècle ; à coups de sifflet, il leur indiquait la direction qu’elles devaient prendre.

Jack était aussi un babouin chacma. L’aiguilleur James Wide prenait soin de lui, et Jack prenait soin de James en retour. Ce dernier avait perdu ses deux jambes en tombant entre deux wagons en mouvement. Il avait formé Jack à l’aider à faire des corvées ménagères et le singe n’avait pas tardé à l’aider aussi dans son travail, en apprenant à réagir aux signaux d’approche des trains et en tirant les leviers correspondant aux bons rails.

La Bible nous parle d’un autre animal ayant aidé quelqu’un de manière surprenante : l’ânesse de Balaam. Ce prophète païen au service d’un roi cherchait à nuire à Israël. Tandis que Balaam se rendait auprès du roi, « [l’Éternel] ouvrit la bouche de l’ânesse », et elle parla à Balaam » (NO 22.28). La parole de l’ânesse a ouvert les yeux de Balaam (V. 31), l’a averti du danger imminent et l’a empêché de causer du tort au peuple de Dieu.

Un babouin aiguilleur ? Une ânesse parlante ? Pourquoi pas ? Si Dieu peut se servir de ces formidables animaux à bon escient, pourquoi ne pourrait-il pas nous utiliser vous et moi ? Tournés vers lui et sollicitant sa force, nous pouvons faire plus que ce que nous pourrions imaginer.