Après avoir vu le carnage en contrebas de la colline où se trouvait son canon, un jeune officier a écrit : « C’est un curieux plaisir que de voir les gens s’entretuer. Chaque matin et chaque soir, je passerais des heures à regarder la scène. » La perspective du jeune officier n’a cependant pas tardé à changer. À la vue de la dévastation et de la souffrance qui régnaient dans la ville, il a réalisé le désastre sur le terrain : « et soudain vous regardez tout autrement que tantôt la signification des coups de canon entendus de la ville ».

Le prophète Jonas a gravi un jour une colline pour constater la dévastation de Ninive (JON 4.5). Il venait d’avertir cette ville brutale du jugement divin qui s’abattrait sur elle. Ninive s’est toutefois repentie, ce qui a déçu Jonas. Puis la ville est retombée dans le mal, et un siècle plus tard, le prophète Nahum a décrit sa destruction : « Les boucliers de ses héros sont rouges […] avec le fer qui étincelle apparaissent les chars […] et les lances sont agitées » (NA 2.4). À cause du péché invétéré de Ninive, Dieu l’a châtiée.

La justice et l’amour de Dieu vont de pair. Nahum montre les conséquences du mal. Jonas révèle la grande compassion que Dieu a même pour les pires d’entre nous. Il désire que nous nous repentions et usions de la même compassion envers autrui.