Anne, le personnage principal des histoires d’Anne aux pignons verts, voulait avoir une famille. Cette orpheline avait perdu espoir de trouver un jour un endroit où elle serait chez elle. Puis elle a appris qu’un homme d’un certain âge nommé Matthew et sa sœur, Marilla, étaient prêts à la prendre avec eux. Durant son trajet en chariot vers leur demeure, Anne s’est excusée de parler sans cesse, mais Matthew, très timide, lui a répondu : « Tu peux parler autant que tu veux. Ça ne me dérange pas. » Or, Anne en a été ravie. Elle s’était sentie auparavant comme si personne ne voulait d’elle, encore moins l’écouter bavarder. Après leur arrivée, ses espoirs ont été anéantis lorsqu’elle a découvert que frère et sœur avaient demandé à avoir un garçon pour les aider dans la ferme. Anne craignait de se faire renvoyer au pensionnat, mais ses espoirs ont été comblés lorsque Matthew et Marilla l’ont adoptée.

Il nous est arrivé à tous de nous sentir non désirés ou seuls. Toutefois, lorsque nous intégrons la famille de Dieu par le salut en Jésus, il devient pour nous une haute retraite (PS 62.3). Il se réjouit en nous et nous invite à lui parler de tout : nos inquiétudes, nos tentations, nos chagrins et nos espoirs. Le psalmiste nous dit que nous pouvons nous confier en Dieu et répandre notre cœur en sa présence (V. 6,9).

N’hésitez pas. Parler à Dieu autant que vous le voulez. Cela ne le dérangera pas. Notre cœur le ravit. En lui, vous serez chez vous.