Lorsqu’une amie m’a demandé de m’adresser à des adolescentes dans le cadre d’un atelier prônant la pureté, j’ai refusé. Fugueuse à l’adolescence, j’ai vécu pendant des décennies des difficultés qui m’ont marquée au fer rouge de l’immoralité. Après m’être mariée et avoir fait une fausse-couche, j’ai cru que Dieu me punissait pour mes péchés passés.

Quand j’ai fini par donner ma vie à Christ à trente ans, je lui ai confessé mes péchés et je m’en suis repentie… à maintes reprises. La culpabilité et la honte me consumaient encore. Or, comment pouvais-je faire connaître la grâce de Dieu alors que je ne parvenais pas moi-même à pleinement recevoir le don de son immense amour ? Heureusement, au fil du temps, Dieu a dissipé les mensonges m’ayant enchaînée à la personne que j’étais avant ma conversion. Par sa grâce, j’ai enfin reçu le pardon que Dieu n’avait cessé de m’offrir.

Dieu nous entend nous plaindre de nos afflictions et des conséquences de nos péchés passés. Cependant, il rend son peuple capable de surmonter le désespoir, de tourner le dos à nos péchés et d’en venir à espérer en ses immenses « bontés », « compassions » et « fidélité » (LA 3.19-23).