John Nash a reçu le prix Nobel d’économie en 1994, en reconnaissance de ses travaux novateurs en mathématiques. Depuis lors, des entreprises du monde entier utilisent ses équations pour comprendre la dynamique de la concurrence et de la rivalité. Dans un livre et un long métrage, on a documenté sa vie et l’on a dit de lui qu’il avait « un bel esprit », non pas parce que son cerveau avait un intérêt esthétique particulier, mais en raison de ce qu’il accomplissait.

Dans l’Ancien Testament, le prophète Ésaïe emploie le mot beaux pour décrire des pieds – non pas en raison d’attributs physiques visibles, mais parce qu’il voyait de la beauté dans ce qu’ils faisaient. « Qu’ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles » (ÉS 52.7). Au bout de soixante-dix ans de captivité à Babylone pour cause d’infidélité à Dieu, son peuple a reçu des messagers venus lui annoncer qu’il rentrerait sous peu au bercail du fait que l’Éternel avait racheté Jérusalem (V. 9).

Cette bonne nouvelle n’était attribuable ni à la puissance militaire des Israélites ni à aucun autre effort humain, mais plutôt à l’œuvre du « bras de sa sainteté » pour leur bien (V. 10). Il en va de même aujourd’hui, quand nous triomphons de notre ennemi spirituel par le sacrifice de Christ pour nous. Par conséquent, nous devenons les messagers de la Bonne Nouvelle, en proclamant la paix, un bel avenir et le salut à notre entourage. Et nous le faisons avec de beaux pieds.