Pas de paroles. Seulement de la musique et des mouvements. Des milliers de personnes partout dans le monde ont participé à un marathon de Zumba de vingt-quatre heures s’étant tenu en pleine pandémie de COVID-19, en suivant les instructions leur étant transmises virtuellement de l’Inde, de la Chine, du Mexique, de l’Amérique, de l’Afrique du Sud, de certains pays européens et de plusieurs autres endroits. Ces personnes aux origines diverses ont pu bouger ensemble sans avoir à surmonter la barrière de la langue. Pourquoi ? Parce que les instructeurs de Zumba, une forme d’exercice qu’un instructeur d’aérobie colombien a inventée au milieu des années 1990 et qui a créé un engouement, utilisent des indices non verbaux pour communiquer. Les instructeurs font un mouvement, et les élèves les imitent.

Les paroles peuvent parfois faire obstruction et causer une confusion comme celle que les croyants de Corinthe ont connue. Cette confusion découlait d’avis divergents sur des futilités (1 CO 10.27-30). Il reste que nos actions peuvent transcender les barrières et même la confusion. Comme Paul le dit dans le passage aujourd’hui à l’étude, nous devrions montrer aux gens comment suivre Jésus par nos actions – en recherchant le bien « du plus grand nombre » (10.32,33). En nous faisant nous-mêmes les imitateurs de Christ, nous invitons le monde à croire en lui (11.1).

Quelqu’un a dit : « Prêchez l’Évangile en tout temps. Utilisez des mots lorsque nécessaire. » Laissons Jésus guider nos actions de manière à démontrer la réalité de notre foi. Et disons tout et faisons tout « pour la gloire de Dieu » (10.31).