Après que Darla a subi une incroyable série de trente traitements de radiation, on l’a enfin déclarée en rémission. Selon la tradition de l’hôpital, il lui tardait de sonner « la cloche de la rémission » pour marquer la fin de ses traitements et de célébrer sa santé retrouvée. Or, Darla a sonné la cloche avec un tel enthousiasme et une telle vigueur qu’elle en a décroché la corde ! Des éclats de rire ont alors fusé.

L’histoire de Darla me fait sourire et me donne une idée de ce que le psalmiste s’attendait peut-être à voir se produire en invitant les Israélites à célébrer l’œuvre de Dieu dans leur vie. Il les a encouragés à « [battre] des mains », à « [pousser] vers Dieu des cris de joie » et à « [chanter] à Dieu », car celui-ci avait mis leurs ennemis en déroute et les avait choisis comme son peuple bien-aimé (PS 47.2,7).

Dieu ne nous accorde pas toujours la victoire dans nos combats de vie, qu’ils soient liés à notre santé, à nos finances ou à nos relations. Il mérite notre adoration et nos louanges même dans ces situations, du fait que nous avons l’assurance qu’il a encore « pour siège son saint trône » (V. 9). Lorsqu’il nous accorde la guérison – du moins d’une manière qui nous est reconnaissable ici-bas –, il y a lieu de le célébrer. Il se peut que nous n’ayons pas de cloche physique à sonner, mais nous pouvons célébrer avec joie sa bonté envers nous avec la même exubérance que Darla.