À quoi imaginez-vous que les dinosaures ressemblaient lorsqu’ils étaient vivants ? Grosses dents ? Peau écaillée ? Longues queues ? L’artiste Karen Carr recrée ces créatures disparues dans de grandes murales. Un de ses panoramas fait six mètres de haut et dix-huit mètres de long. En raison de sa taille, toute une équipe d’experts a travaillé à son installation par sections là où elle est accrochée au Sam Noble Oklahoma Museum of Natural History.

Il serait difficile de nous tenir devant cette murale sans que les dinosaures nous subjuguent. J’éprouve à peu près la même chose quand je lis la description que Dieu fait de l’hippopotame dans toute sa force (JOB 40.10). Cet animal massif broutait comme le bœuf et avait la queue ferme comme un cèdre. Il avait les os comme des tubes d’airain. Il parcourait les collines verdoyantes et s’arrêtait à l’occasion dans un marécage pour y flâner. Lorsque le fleuve débordait, il restait calme.

Personne ne saurait dompter cette puissante créature, sauf son Créateur (V. 14). Dieu a rappelé cette vérité à Job alors que les problèmes de ce dernier menaçaient sa vie. Le chagrin, la stupéfaction et la frustration lui ont obscurci la vue jusqu’à ce qu’il se mette à questionner Dieu. La réponse de celui-ci a toutefois aidé Job à voir la véritable taille des choses. Dieu transcendait tous ses problèmes et était assez puissant pour régler ceux que Job était incapable de régler par lui-même. En fin de compte, Job a admis ceci : « Je reconnais que tu peux tout » (42.2).