La veille du jour de l’An, lorsque de puissants feux d’artifice éclatent au-dessus des villes, petites et grandes, partout dans le monde, ils sont bruyants à dessein. Selon leurs fabricants, les feux d’artifice sont censés percer littéralement l’atmosphère. Les échos peuvent être les plus bruyants, surtout lorsque les feux explosent près du sol.

Les ennuis aussi peuvent éclater dans notre cœur, notre esprit et notre foyer. Les « feux d’artifice » de la vie – les conflits familiaux, les problèmes relationnels, les défis professionnels, les difficultés financières, et même les schismes d’Église – peuvent nous sembler être des explosions perçant notre atmosphère émotionnelle.

Nous connaissons toutefois celui qui nous élève au-dessus de ce vacarme : Christ, qui « est notre paix » (ÉP 2.14). Si nous restons en sa présence, sa paix aura raison de toute distraction et calmera le bruit de nos inquiétudes, de nos souffrances et de notre désunion.

Ayant vécu auparavant « sans espérance et sans Dieu dans le monde » (V. 12), Juifs et païens ont dû se faire puissamment rassurer, car ils étaient menacés de persécution et de conflits internes. Christ les a rapprochés de lui et, par conséquent, les uns des autres au moyen de son sang : « Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié » (V. 14).

À l’aube d’une nouvelle année où troubles et différends pointent constamment à l’horizon, détournons-nous des épreuves bruyantes de la vie pour nous tourner vers la Paix omniprésente. Christ nous apaise et nous guérit.