Différentes pièces de monnaie,voilà ce que l’on trouvait sur sa table de chevet. Il vidait ses poches chaque soir et en laissait là le contenu, sachant qu’ils viendraient lui rendre visite, à savoir ses petits-enfants. Au fil des ans, ils avaient appris à aller chercher cette monnaie dès leur arrivée. Il aurait pu toute la mettre dans une tirelire ou même dans un compte bancaire. Il s’y refusait toutefois. Il se faisait un immense plaisir de la laisser là pour les tout-petits, ses précieux invités.

Par l’intermédiaire de Moïse, Dieu a déclaré au peuple quelque chose de très paradoxal : « Tu laisseras un coin de ton champ sans le moissonner, et tu ne ramasseras pas ce qui reste à glaner » (V. 22). En gros, il dit : « Laisses-en un peu derrière toi. » Cette directive rappelait au peuple que Dieu était derrière la moisson en premier lieu et qu’il utilisait son peuple afin de pourvoir aux besoins de ceux qui étaient démunis (les étrangers dans le pays).

Or, une telle pensée ne fait absolument pas la norme dans notre monde. C’est toutefois le genre de pensée qui caractérisera les fils et les filles reconnaissants de Dieu. Il se réjouit d’un cœur généreux, ce qui passe souvent par vous et moi.