Thérèse de Lisieux était une enfant joyeuse et insouciante… jusqu’à ce que sa mère meure alors qu’elle n’avait que quatre ans. Elle est alors devenue timide et anxieuse. De nombreuses années plus tard, à la veille de Noël, tout cela a cependant changé. Après qu’elle a célébré la naissance de Jésus avec sa communauté ecclésiale, Dieu l’a délivrée de la peur et lui a redonné la joie. Elle a attribué ce changement à la puissance du Dieu qui avait quitté le ciel pour se faire homme, Jésus, et venir habiter en elle.

Que signifie le fait pour Christ d’habiter en nous ? Il s’agit d’un mystère, comme Paul l’a dit à l’Église de Colosses. Un mystère que Dieu a gardé « caché de tout temps et dans tous les âges », mais qu’il a révélé à son peuple. « Dieu a voulu […] faire connaître la glorieuse richesse de ce mystère […] Christ en vous, l’espérance de la gloire » (V. 27). Comme Christ vivait maintenant dans les Colossiens, ils jouissaient de la joie de la nouvelle vie. Ils n’étaient plus esclaves de leur ancienne nature impie.

Si nous avons demandé à Jésus d’être notre Sauveur, nous vivons nous aussi le mystère de sa présence en nous. Par son Esprit, il peut nous délivrer de la peur, comme il l’a fait pour Thérèse, et faire croître en nous le fruit de l’Esprit, comme la joie, la paix et la maîtrise de soi (GA 5.22,23).

Louons Dieu pour le merveilleux mystère de Christ en nous.