Les huit semaines de « congé » de son travail comme intervenant d’urgence dans une Église de New York n’ont pas été de tout repos pour Joe. « J’ai recommencé à vivre parmi les sans-abri, devenant l’un d’eux, à me remémorer la faim, la fatigue et le fait d’être laissé-pour-compte. » Joe avait vécu dans la rue neuf ans plus tôt, lorsqu’il était arrivé de Pittsburgh sans emploi ni logis. Il y avait passé treize jours en se nourrissant et en dormant très peu. C’est ainsi que Dieu l’avait préparé à œuvrer pendant des décennies auprès des plus démunis.
Lorsque Jésus est venu sur la terre, il a lui aussi choisi de vivre au diapason de ceux qu’il était venu sauver. « Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il rende impuissant celui qui avait la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable » (HÉ 2.14). De sa naissance à sa mort, Christ a vécu intégralement son humanité, mais sans pécher (4.15). Comme il a vaincu le péché, il peut nous secourir lorsque nous sommes tentés de pécher.
Et Jésus n’a pas besoin de se remettre à prendre soin de nous. Celui qui nous sauve est continuellement en relation avec nous et s’intéresse profondément à nous. Quoi que la vie nous réserve, nous pouvons avoir l’assurance que celui qui nous a fait échapper à notre ennemi juré, le diable (2.14), est toujours prêt à nous secourir durant nos heures les plus sombres.
En s’incarnant, Jésus est devenu l’un de nous de manière à pouvoir s’identifier à nous.