Ayant grandi durant la Crise de 1920, mes parents ont dû surmonter de grandes épreuves durant leur enfance. Ils sont devenus des adultes économes qui travaillaient dur et qui étaient reconnaissants pour l’argent qu’ils gagnaient. Ils n’ont jamais été avares pour autant. Ils ont donné temps, talents et argent à leur Église, à des œuvres de bienfaisance et aux plus démunis. En effet, ils ont géré leur argent avec sagesse et ont donné avec joie.

Ces croyants en Jésus ont pris à cœur la mise en garde de l’apôtre Paul : « Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition » (1 TI 6.9). Voilà l’avertissement qu’il a donné à Timothée, le jeune pasteur d’Éphèse, une ville fortunée où les richesses étaient une tentation tant pour les bien nantis que les pauvres. Puis Paul a ajouté cette autre mise en garde : « Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments » (V. 10).

Quel est donc l’antidote de la cupidité ? Être « riche selon Dieu » (voir LU 12.13-21). En recherchant, en estimant et en aimant notre Père céleste par-dessus tout, nous faisons de lui notre plus grande joie : « Rassasie-nous chaque matin de ta bonté, et nous serons toute notre vie dans la joie et l’allégresse » (PS 90.14). Il nous libérera ainsi de la convoitise et nous procurera le contentement.