Tandis qu’il se promenait à pied, l’auteur Martin Laird croisait souvent un homme accompagné de quatre Terriers Kerry Blue. Trois de ces chiens couraient à bride abattue dans les champs, alors que le quatrième restait toujours près de son maître, à courir en petits ronds. Lorsque Laird a fini par s’arrêter pour s’informer de ce comportement curieux, le maître lui a expliqué s’il s’agissait d’un chien qui avait passé la majeure partie de sa vie dans une cage. Le Terrier continuait de courir en rond comme s’il était confiné dans une boîte.

La Bible nous révèle que nous sommes piégés et sans espoir, à moins que Dieu nous secoure. Le psalmiste s’est dit affligé par un ennemi, piégé dans les « liens de la mort » et « les liens du séjour des morts » qui l’avaient « enlacé » (PS 18.5,6). Confiné et enchaîné, il a crié à Dieu (V. 7), qui, dans sa toute-puissance, « étendit sa main d’en haut » et le « saisit » (V. 17).

Dieu peut en faire autant pour nous. Il peut briser nos chaînes et nous faire sortir de nos cages. Il peut nous délivrer et nous « [mettre] au large » (V. 20). Quelle tristesse qu’il nous arrive de continuer à courir en petits ronds, comme si nous étions encore confinés dans nos propres prisons ! Par sa force, puissions-nous ne plus rester captifs de la peur, de la honte et de l’oppression. Dieu nous a secourus en nous libérant des cages de la mort. Nous pouvons donc courir en toute liberté.