En seulement six mois, la vie de Gerald a tourné au cauchemar. Une crise économique a anéanti son entreprise et sa fortune, et il a perdu son fils dans un tragique accident. Sous le choc, sa mère a succombé à une crise cardiaque, sa femme a sombré dans la dépression et ses deux jeunes filles sont restées inconsolables. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était de citer le psalmiste : « Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné […] ? » (PS 22.2.)

Tout ce qui a permis à Gerald de continuer d’aller de l’avant, c’était l’espoir qu’un jour le Dieu qui avait ramené Jésus à la vie les délivrerait lui et sa famille de leur douleur en les faisant entrer dans une vie éternelle faite de joie : l’espoir que Dieu répondrait à ses appels à l’aide. Désespéré, il a décidé d’imiter le psalmiste en mettant sa foi en Dieu malgré tout. Il s’est donc cramponné à l’espoir que Dieu le délivrerait et le sauverait (V. 5,6).

Or, cet espoir a soutenu Gerald. Au fil des ans, chaque fois qu’on lui demandait comment il allait, il ne pouvait que répondre : « Bien, j’ai confiance en Dieu. » Dieu a honoré sa foi en lui procurant réconfort, force et courage. Sa famille s’est lentement remise de cette crise et Gerald n’a pas tardé à voir naître son premier petit-enfant. Ses cris à l’aide attestent maintenant la fidélité de Dieu : « Je ne lui demande plus pourquoi il m’a abandonné. Il m’a béni. »

Quand il ne semble plus rien nous rester, il y a encore de l’espoir.