La « dame à la babushka » est un des mystères entourant l’assassinat du président américain John F. Kennedy. Apparaissant sur un film en train de filmer les événements à l’aide d’une caméra cinématographique, elle s’est montrée insaisissable. Cette femme mystérieuse portant un survêtement et un foulard (ressemblant à une babushka russe) n’a jamais été identifiée et son film n’a jamais été vu. Depuis des décennies, les historiens et les érudits ont conjecturé sur le fait que la peur aurait empêché cette « dame à la babushka » de raconter sa version de cette funeste journée de novembre.

Nul besoin de spéculer quant aux raisons qui ont poussé les disciples de Jésus à se cacher. Ayant peur des autorités qui avaient fait tuer leur Maître (JN 20.19), ils redoutaient de révéler leur version de cet événement. Jésus est toutefois ressuscité par la suite. Le Saint‑Esprit n’a pas tardé à arriver et on ne parvenait plus ensuite à faire taire ces disciples de Christ, pourtant timides par le passé ! Le jour de la Pentecôte, un Simon Pierre rempli de l’Esprit a déclaré : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (AC 2.36).

L’occasion de parler courageusement au nom de Jésus ne se limite pas à ceux à la personnalité audacieuse ou ayant reçu une formation au ministère. C’est l’Esprit qui habite en nous qui nous permet d’annoncer la bonne nouvelle de Jésus. Par sa force, nous pouvons avoir le courage de faire connaître notre Sauveur autour de nous.