« Éliminez impitoyablement la hâte. » Lorsque deux de mes amis m’ont répété cet adage du sage Dallas Willard, j’ai su que je devais y réfléchir. En quoi est‑ce que je pédalais dans le vide, à perdre mon temps et mon énergie ? Plus important encore, où est‑ce que je me pressais d’aller sans compter sur la direction et l’aide de Dieu ? Au cours des semaines et des mois qui ont suivi, je me suis remémoré cette parole et je me suis réorientée vers le Seigneur et sa sagesse. Je me suis rappelé la nécessité de mettre ma foi en lui, plutôt que de me fier à mes propres voies.

Après tout, courir constamment dans tous les sens me semble être à l’opposé de « la paix » dont parle le prophète Ésaïe. Le Seigneur accorde ce don à « celui qui est ferme dans ses sentiments », car il se confie en Dieu (V. 3). Et il est digne de notre confiance aujourd’hui, demain et pour toujours, car « l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles » (V. 4). Compter sur Dieu en gardant l’esprit fixé sur lui est l’antidote à l’hyperactivité.

Qu’en est‑il de nous ? Nous sentons‑nous pressés ou même en état d’urgence ? Il se peut qu’au contraire nous éprouvions souvent un sentiment de paix. Ou encore, sommes‑nous quelque part entre ces deux extrêmes ?

Où que nous nous situions, je prie aujourd’hui que nous parvenions à mettre de côté toute hâte pour nous confier plutôt en Dieu, qui ne nous déçoit jamais et qui nous procure sa paix.