Durant un hiver particulièrement froid, je me suis aventurée jusqu’au lac Michigan, le cinquième plus grand lac au monde, pour en voir la surface gelée. Bien emmitouflée sur la plage, où je me plais généralement à me dorer au soleil, la vue était à couper le souffle. La glace s’y était figée en vagues créant une œuvre d’art givrée.
Comme elle était bien gelée en bordure de la rive, j’ai pu « marcher sur l’eau ». Même si je savais que la glace était assez épaisse pour supporter mon poids, j’y suis allée de premiers pas hésitants. Je craignais que la glace cesse de me supporter. Tandis que j’explorais prudemment ce terrain inconnu, je n’ai pu m’empêcher de repenser à Jésus lorsqu’il a appelé Pierre à venir à sa rencontre en descendant de la barque sur la mer de Galilée.
Voyant Jésus marcher sur l’eau, les disciples étaient eux aussi dans la crainte. Jésus les a toutefois mis en confiance : « Rassurez‑vous, c’est moi ; n’ayez pas peur ! » Sachant que Jésus était là, Pierre a pu surmonter sa crainte et descendre de la barque. Lorsque le vent et les vagues ont entamé son courage, Pierre a crié à Jésus, qui était encore là, assez près pour simplement lui tendre la main afin de le secourir.
Si Jésus vous appelle aujourd’hui à faire une chose qui pourrait vous sembler aussi impossible que marcher sur l’eau, prenez courage. Celui qui vous y appelle se tiendra à vos côtés.
Lorsque nous crions à Dieu, il nous entend.