Grâce au journaliste Swagat Thorat, l’Inde possède un journal pour les non-voyants. On estime à 24 000 le nombre de malvoyants qui lisent la publication bimensuelle en braille. Thorat croit qu’il est important d’avoir la possibilité de lire des articles portant sur les événements actuels. Il a nommé le journal Sparshdnyan, ce qui signifie : la connaissance par le toucher.

Thomas, un disciple de Jésus, a mieux compris la résurrection de Jésus en touchant à ses blessures. Bien que les autres disciples l’avaient informé qu’ils avaient vu le Christ après sa crucifixion, Thomas avait besoin de plus de preuves pour croire. Il a dit avoir besoin d’examiner les mains cicatrisées de Jésus et de toucher la chair qui avait été percée par une lance (JN 19.34‑36).

Huit jours plus tard, Jésus est apparu de nouveau. Même s’il n’avait pas été présent dans la chambre lorsque Thomas avait fait part de ses doutes, les paroles de Jésus correspondaient à ce que Thomas avait besoin pour croire. Jésus a dit : « Avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté » (20.27). Thomas a touché à Jésus. La chair est entrée en contact avec la chair, et le disciple s’est exclamé : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (V. 28.)

La vérité sur la résurrection de Jésus n’avait pas changé malgré le scepticisme de Thomas. Pourtant, quelque chose a changé à l’intérieur de lui lorsqu’il a tendu la main pour toucher Jésus. En s’approchant de Christ, le disciple a compris et vécu une vérité au sujet de son Sauveur.

Tous nos efforts pour atteindre Jésus nous donnent la capacité d’aviver les vérités spirituelles au-dedans de nous (nos prières, nos moments de réjouissance et notre mémorisation des Écritures). Ce qui est arrivé à Thomas en une fraction de seconde peut aussi nous arriver avec le temps. Continuez de tendre la main vers Jésus. Il est disponible et veut vous répondre.