En entrant dans le sanctuaire rempli de musique, j’ai survolé du regard la foule réunie là pour une célébration de la veille du Jour de l’an. J’avais le cœur gonflé de joie, en me remémorant les prières de l’année précédente. Notre assemblée avait pleuré collectivement ses enfants qui s’étaient éloignés du Seigneur, la mort d’êtres chers, la perte d’emplois et des relations brisées. Nous avions toutefois vécu la grâce divine en nous remémorant des cœurs changés et des relations personnelles guéries. Nous avions célébré des victoires, des mariages, des remises de diplôme et des baptêmes au sein de la famille de Dieu. Nous avions accueilli la naissance d’enfants, des adoptions et des consécrations au Seigneur, et plus encore – tellement plus encore.

En réfléchissant aux épreuves que la famille de notre Église avait dû surmonter, un peu comme Jérémie s’était rappelé sa « détresse » et sa « misère » (LA 3.19), je croyais que, comme « [les] bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, ses compassions n’en sont pas à leur terme » (V. 25).

Ce soir‑là, chacun dans l’assemblée représentait une expression tangible de l’amour transformateur de Dieu. Peu importe ce que nous allions devoir affronter dans les années à venir, comme membres du corps interdépendant de Christ, nous pourrions compter sur Dieu. Et en continuant de le rechercher et de nous soutenir réciproquement, nous pourrions, comme l’a fait Jérémie, voir notre espoir grandir par des souvenirs édifiants et évocateurs des attributs immuables et de la fiabilité de Dieu.