J’étais en train de penser à certains amis qui vivent des épreuves. Jake est sur le point de perdre son emploi parce qu’il ne veut pas faire de compromis sur ses convictions. Sheryl est sans emploi et son aide gouvernementale tire à sa fin. Sam a eu une chirurgie pour fusionner deux vertèbres de sa colonne et éprouve maintenant des engourdissements au côté droit.

Je me suis demandé quoi leur dire qui n’aurait pas l’air de banalités religieuses. Puis, j’ai lu l’histoire d’Hénoc dans Hébreux 11.5,6. Hénoc, l’un des deux hommes qui n’ont pas connu la mort, est monté directement au ciel parce qu’« il était agréable à Dieu ». C’est ça !croyais-je. Nous ne pouvons contrôler les événements, notre santé ou les actions de ceux qui nous entourent, mais nous pouvons nous efforcer de plaire à Dieu. Comme les trois amis de Daniel dans la fournaise ardente, nous croyons que le « Dieu que nous servons peut nous délivrer ». S’il ne le fait pas, nous ne servirons pas d’autres dieux (DA 3.17,18). Nous ferons ce qui plait à l’Éternel, peu importe ce qui arrive.

Comment peut-on plaire à Dieu ? J’ai posé cette question à un ami qui enseigne l’Ancien Testament. Il m’a confié que le terme hébreu pour « ceux qui ont de la piété » (hasid) a la même racine que le terme pour grâce (hesed). Autrement dit, « ceux qui ont de la piété » sont ceux qui se tournent vers Dieu et implorent sa grâce. Les « fidèles » sont ceux qui restent « près de lui » (PS 148.14). Les hommes « pieux » accourent vers l’Éternel pour être protégés et ils le prient dans leur détresse (PS 4.4 ; 32.6,7). Nous plaisons à Dieu le plus lorsque nous nous inclinons et confessons notre dépendance complète envers lui.

Nous ignorons si Hénoc a tenté de faire de fantastiques exploits de force spirituelle. Nous savons seulement qu’il a plu a Dieu. Nous lui plairons aussi si nous croyons qu’il « existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (HÉ 11.6).