Il y a peu de temps, j’ai regardé une conférence TED (Technologie, Éducation et Design) dans laquelle un magicien parle de la puissance du détournement d’attention. Notre cerveau a de la difficulté à se concentrer sur deux choses à la fois. Les magiciens exploitent ce phénomène en attirant notre attention sur une chose afin que nous ne remarquions pas qu’ils sont en train de faire autre chose. Dans la vidéo, le magicien captivent si bien ses auditeurs grâce à une série de tours de magie qu’il réussi à changer de vêtements sans que personne ne s’en rende compte !

Le diable a employé une ruse semblable lorsqu’il a tenté Jésus (MT 4.1‑11). Dans le passage précédent, Jésus s’était fait baptiser et Dieu le Père l’avait appelé son Fils bien-aimé (3.17), comme tout bon père l’aurait fait. Ce qui est intéressant, c’est la façon dont l’ennemi s’est adressé à Jésus lors de la tentation. Satan a expressément omit de qualifier Jésus de bien-aimé et a plutôt remis en question son statut de Fils de Dieu : « Si tu es Fils de Dieu […] » (4.3,6) L’ennemi a fait exprès. Il savait que si Jésus se rappelait de l’amour du Père pour lui, il ne serait pas tenté de désobéir à la volonté de son Père. C’était une ruse de détournement d’attention d’importance cosmique.

Le diable a usé du même stratagème à l’endroit d’Ève dans le jardin d’Éden en insinuant que Dieu ne voulait pas qu’elle mange de l’arbre de la connaissance du bien et du mal non pas par amour, mais par crainte qu’elle devienne puissante (GE 3.4,5). Dès qu’elle s’est mise à douter de l’affection de Dieu pour elle, la chute est devenue imminente.

Gardons nos yeux fixés sur notre Dieu rempli d’amour (RO 8.38,39). Ce faisant, nous enlèverons toutes les chances à l’ennemi de nous piéger !