Lorsque j’étais enfant, j’avais peur de ne pas me faire d’amis à l’école. Lorsque j’étais au collège, je craignais de ne pas me trouver d’emploi après l’obtention de mon diplôme. Aujourd’hui, je m’inquiète de l’état de santé de mes parents et du nombre de livres que je vends.

Quels sont vos sujets d’inquiétudes ? Dressez-en une liste. Vous en avez peut-être des semblables aux miens.

Jésus nous a dit : « Ne vous inquiétez pas pour votre vie » )(MT 6.25 pour deux bonnes raisons. La première est pratique : lorsque nous nous inquiétons, nous dépensons de l’énergie pour quelque chose qui n’arrivera peut-être jamais. Remarquez combien de vos sujets d’inquiétude concernent l’avenir : être sans emploi, ne jamais se marier, voir son projet tomber à l’eau. La plupart de nos craintes ne se réaliseront jamais, et celles qui se réaliseront n’auront aucunement été influencées par notre tracas. « Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? » a demandé Jésus (V. 27). Personne. « Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même » (V. 34) a-t-il continué.

L’autre raison est théologique :nos inquiétudes prouvent que nous doutons de la capacité de Dieu à répondre à nos besoins par sa puissance et par sa bonté. Jésus a dit que son Père s’occupe merveilleusement bien de toute sa création, y compris de nous ! (V. 30.) Il connait tous nos besoins et répondra à chacun d’eux (V. 32,33).

Pour bien nous le faire comprendre, Jésus nous a offert une méditation axée sur la nature. Il a dit : « Regardez les oiseaux. »  Voyez comment Dieu « les nourrit » (V. 26). Il a ajouté : « Considérez comment croissent les lis des champs. » Voyez leur magnifique parure (V. 28,29). En ce moment, Dieu veille sur sa création. S’il prend soin des oiseaux et des fleurs, ne prendra-t-il pas soin de vous, son enfant ?

Puissions-nous aujourd’hui confier nos besoins et nos difficultés à Dieu. Il est réel et il est présent, bien plus que nos inquiétudes fantômes