Il y a peu de temps, un magasin qui fait partie d’une grande chaîne de détail a classé ses bibles comme œuvres de « fiction ». Un pasteur qui magasinait pour un cadeau est passé devant les bibles et a vu « Fiction » écrit sur l’étiquette de prix. Il l’a prise en photo et l’a publiée sur les réseaux sociaux accompagnée du commentaire suivant : « [Nom omis] vend des bibles classées sous FICTION. Hum ! » La chaîne a présenté ses excuses en indiquant que c’était une erreur d’étiquetage qu’elle avait maintenant corrigée.

Vous ne verrez jamais l’apôtre Pierre faire une erreur semblable. Il a insisté sur le fait qu’il n’a pas savamment créé une fiction, mais qu’il a fait part de ses expériences réelles en tant que témoin oculaire (2 PI 1.16‑18). « Ce n’est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues, que nous vous avons fait connaître la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais c’est comme ayant vu sa majesté de nos propres yeux » (V. 16). Autrement dit, la Bible est basée sur des faits historiques.

À la transfiguration, Dieu confirme que Jésus est son Fils. Philippe a dit : « Nous avons trouvé celui de qui Moïse a écrit dans la loi et dont les prophètes ont parlé, Jésus » (MT 17.1‑9 ; JN 1.45). Et ce que les prophètes ont écrit n’était pas le produit d’une « interprétation particulière » ni d’« une volonté d’homme » (2 PI 1.20,21).

Afin d’assurer l’exactitude et la fiabilité des écrits, les auteurs étaient « poussés par le Saint-Esprit », l’auteur divin (V. 21). En fait, le Saint-Esprit a guidé plusieurs personnes venant de milieux différents pour révéler la vérité inspirée de Dieu (NO 22.38 ; JÉ 1.6,7 : AM 7.14,15 ; LU 1.1‑4). Alors qu’il écrit au sujet de la puissance et de la fiabilité de l’Écriture, Pierre confirme l’autorité de celle-ci sur notre vie.

Puissions-nous reconnaître la sagesse intemporelle de Dieu lorsque nous lisons et étudions la Bible. Elle n’est certainement pas une œuvre de fiction.