Le bouillonnement du lait qui réchauffe et le bourdonnement de la cafetière du bureau créaient une symphonie relaxante. J’ai savouré ce bonheur jusqu’à ce que mon collègue K. T. Sim, auteur du Notre marche quotidienne, fasse tomber sur moi ce que certains appellent une « bombe rouge ».

La « bombe rouge » est en fait une invitation de mariage. Dans la culture chinoise, en recevoir une signifie que nous devons maintenant nous « saigner » (nous donnons des enveloppes rouges contenant de l’argent au couple de mariés en guise de bénédiction). Recevoir une « bombe rouge » est donc, pour rire, peu souhaitable.

Dans Matthieu 22, Jésus raconte une parabole sur des gens qui ont rejeté l’invitation d’un roi à un mariage royale. « [Ils] ne voulurent pas venir » et « s’en allèrent, celui-ci à son champ, celui-là à son trafic » (V. 3,5). Certains même « se saisirent des serviteurs, les outragèrent et les tuèrent » (V. 6). Cette indifférence et cette hostilité à l’endroit d’une invitation royale semblent plutôt étranges, non ?

Il ne peut y avoir qu’une seule explication possible : ils ne respectaient pas le monarque en tant que leur roi. Ils préféraient continuer leurs affaires et poursuivre leurs propres intérêts plutôt que de prendre part à la joie du roi.

Jésus a raconté cette parabole pour illustrer que le Roi des rois, dans son amour, se présente à nous en nous tendant une invitation pour son banquet royal. L’invitation qu’il présente au monde entier tient encore aujourd’hui. Viendrez-vous ? Viendrez-vous vêtus du manteau de justice que Dieu donne en cadeau à ceux qui croient en Jésus et le reçoivent comme leur Sauveur ? (V. 11,12.)

J’ai hâte d’assister au banquet royal qui sera offert par Dieu ! (AP 19.9.) Ce sera un temps de joie et de célébrations dans sa présence. D’ici là, puissions-nous transmettre son invitation aux autres, puisqu’il désire que tous viennent et dinent à sa table.