Puisqu’il y a tant de gens qui feraient n’importe quoi pour obtenir un emploi,  je suis reconnaissante pour celui de mon mari. Mais son travail dans le commerce de détail avec ses heures atrocement longues peut être accablant pour une famille. Habituée aux repas du soir et aux weekends ensemble, ma vie vécue presque comme une mère célibataire m’a paru un très long quatre ans. Un soir où j’étais particulièrement fatiguée, j’ai soupiré et dit à mon père que je ne savais plus comment prier. Après plusieurs années à prier pour une percée dans sa propre vie, il me comprenait et m’a encouragé à l’aide de la Parole de Dieu, renouvelant ainsi mon espoir et ma détermination.

Quand nous pensons aux événements qui font la manchette et à nos problèmes personnels, nous désenchantons rapidement. Et quand certains nous rappellent que Jésus reviendra pour tout arranger, nous les trouvons insensibles et déconnectés de la réalité. L’apôtre Paul nous supplie de ne jamais oublier qui est Dieu ; il a fait les cieux et la terre par sa parole et il a aussi purifié l’ancien monde avec un puissant déluge. Une purification semblable attend le monde naturel, cette fois par le feu (2 PI 3.5‑7,10).

Bien que nous risquions de perdre courage et de nous lasser des soucis du monde, Pierre nous rappelle que la mesure du temps de Dieu diffère de la nôtre. Il a écrit : « [Devant] le Seigneur, un jour est comme mille ans » (V. 8). Il ne tarde pas dans l’accomplissement de ses promesses, mais il est patient parce qu’il veut que personne ne soit séparé de lui pour l’éternité. Il donne donc à chacun le temps de se repentir et de recevoir le salut par Jésus (V. 9,15).

Nous désirons que nos êtres chers reçoivent le salut, mais notre Père céleste le désire encore plus ! En attendant le retour de Jésus, joignons-nous à lui en annonçant la bonne nouvelle de son salut. Par amour, il ne « [veut] pas qu’aucun périsse » (V. 9).