David Willis était entré dans la librairie il y a à peine quelques minutes lorsqu’en descendant l’escalier, il réalise que les lumières sont éteintes et les portes verrouillées. Il est coincé à l’intérieur du commerce. Vivant à l’ère des médias sociaux, il demande de l’aide sur Twitter : « Bonjour, je suis enfermé à l’intérieur de votre librairie de Trafalgar Square depuis deux heures. S’il vous plaît, libérez-moi. » Il est secouru peu de temps après !

Aussi utile que Twitter puisse l’être, nous connaissons quelqu’un d’encore plus puissant que ce géant des médias sociaux. Si vous vous sentez prisonnier et que vous cherchez de l’aide, Ésaïe a un conseil pour vous qui vous surprendra peut-être.

Le prophète informe les Israélites que Dieu les accuse de pratiquer leur dévotion religieuse avec insouciance (ÉS 58.1,2). Ils observaient les pratiques religieuses, mais opprimaient des pauvres et tentaient de le cacher par leurs rituels égoïstes et vides de sens (V. 3-5). Ils ne s’attiraient certainement pas la faveur divine avec cela. En fait, Dieu a dit :« [Je]détourne de vous mes yeux […] je n’écoute pas » (ÉS 1.15).

L’Éternel a dit aux Israélites par Ésaïe que si leur justice venait du cœur, comme en témoignerait leur repentance, leur justice et leur grâce (V. 6,7), il déverserait ses bénédictions sur eux. Ils pourraient entre autres crier à Dieu dans un geste d’adoration authentique, et ce dernier répondrait à leurs prières et aussitôt ils pourraient profiter de sa présence (V. 8,9). 

Désirons-nous entendre Dieu nous dire « me voici » lorsque nous crions à l’aide ? Si c’est le cas, peut-être devrions-nous chercher à devenir la réponse de Dieu aux prières des pauvres et des marginaux de notre communauté. Rapprochons-nous de ceux qui ont besoin de nous et faisons-leur connaître l’amour et la compassion de notre Dieu fidèle. Il entend tous nos cris de désespoir et peut nous utiliser pour redonner espoir et encouragement à ceux qui en ont besoin.