Lorsque j’ai commencé à dresser mon chien de chasse, j’avais l’habitude de le tenir près de moi, de lui donner un ordre et de le réprimander s’il ne comprenait pas ou n’obéissait pas. Chaque fois qu’il exécutait l’ordre avec succès, je lui laissais un peu plus de liberté et je recommençais. Je m’assurais de lui donner une réponse positive et de le féliciter lorsqu’il obéissait. Je peux désormais le laisser aller seul dans les bois, confiant que je n’ai qu’à crier son nom et à lui faire signe de la main pour qu’il fasse ce que je lui demande sans attendre (du moins, la plupart du temps !) Il entend ma voix, il est à l’écoute en tout temps et il veut m’obéir parce qu’il me fait confiance.

Samuel était près de Dieu. Il vivait dans le Temple. On l’avait gentiment exhorté à être à l’écoute dans le calme de la nuit, au moment où il y avait absence de distractions (1 S 3.9). La personne qui l’y encourageait avait reconnu des signes que Dieu tentait de lui parler, même si Samuel lui-même ne comprenait pas. Avec patience, Dieu lui demandait encore et encore de l’écouter, sans lui reprocher de ne pas avoir réalisé que c’est lui qui parlait (V. 10). Dieu préparait un homme à être son porte-parole. Plus tard, Samuel ayant grandi, il était maintenant facile pour lui d’entendre la voix de Dieu et tous savaient qu’il était un prophète de Dieu. L’Éternel a préparé son prophète pour la tâche qui l’attendait (V. 11).

Nous nous inquiétons souvent de savoir si nous pouvons entendre Dieu nous parler ou si nous comprenons bien ce qu’il nous dit. Pour entendre la voix de Dieu, nous devons le prier de nous guider tout en recherchant la sagesse de l’Écriture. Nous n’avons pas besoin d’aiguiser notre ouïe, mais plutôt de faire preuve de foi et de confiance. Dieu nous a fourni tout ce dont nous avons besoin pour être capables de lui obéir et de le suivre. Pierre a écrit : « Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété » (2 PI 1.3). Soyons à l’écoute de sa voix aujourd’hui.