En 2015, Essena O’Neill a quitté les médias sociaux. Après s’être créé une image publique sur Instagram (700 000 abonnés) et sur YouTube (260 000 abonnés), elle a écrit : « J’ai passé cinq ans à souhaiter être une personne parfaite en ligne et trois ans à travailler dur chaque jour pour y arriver. » Elle a affirmé qu’à l’âge de 19 ans elle a compris que ses aspirations étaient irréfléchies et elle a ajouté  : « Je crois que la réalité est très triste. » Essena a abandonné les médias sociaux pour entre autres être un meilleur exemple pour sa sœur de 14 ans qui essayait elle aussi de trouver un sens et une identité dans la projection d’une image parfaite.

Salomon a compris ce qu’Essena a découvert : un sens que l’on trouve ailleurs qu’en Dieu est un mirage. Il a écrit : « [Tout] est vanité et poursuite du vent » (EC 1.14). Le sage tentait de trouver un sens à la vie dans la connaissance (V. 17), dans les plaisirs (2.1), dans le vin (V. 3) et dans la création et la possession de biens (V. 4‑8). Mais rien ne le satisfaisait, rien ne lui procurait une raison d’être.

Dans l’épilogue de son livre, le roi fait référence à une autorité plus élevée comme étant le moyen de trouver le véritable sens de la vie. « Écoutons la fin du discours : Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme » (12.15). Si nous adorons Dieu avec une crainte révérencielle et si nous suivons ses sages préceptes qui sont rendus possibles par sa grâce, nous atteindrons la vraie vie et la vraie raison d’être. Salomon a écrit : « Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal » (V. 16).

Il est inspirant de voir une personne consciente d’elle-même comme Essena O’Neill arriver à comprendre où le sens de la vie ne se trouve pas. Cependant, il est beaucoup plus important de savoir que notre Dieu aimant observe nos voies et connaît les efforts illusoires et le véritable sens qui se cachent dans notre cœur (JÉ 17.10).

Puissions-nous trouver notre sens en lui.