Diplômée de la très estimée université Yale, Heather vit dans un parc de maisons mobiles dans une région rurale des États-Unis. Comment une personne comme elle finit-elle par se retrouver  ? Eh bien, ce n’est pas parce qu’elle a connu une période difficile économiquement.

Elle y vit par choix.

Heather aurait pu obtenir un emploi payant qui lui aurait permis de s’offrir une vie confortable et une maison de rêve. Sa mission est plutôt d’aider certaines des personnes les plus vulnérables à se sortir de la pauvreté. Accompagnée d’autres membres de son Église et de sa communauté Heather offre son amitié, de l’encadrement, un temps de prière en matinée et une voiture fiable qui démarre.

Heather ne traite pas ceux qui sont plongés dans la pauvreté comme des statistiques ; ce sont de vraies personnes avec un prénom et un nom. Quand elle regarde les démunis, elle voit leurs forces et leur potentiel là où les autres voient des échecs et des problèmes insurmontables.

Pourquoi fait-elle cela ? Heather est une disciple de Jésus qui croit avoir été appelée à façonner sa vie à l’image de son Sauveur et Seigneur, surtout en servant ceux qui n’ont pas bénéficié des mêmes commodités, ressources et privilèges qu’elle.

L’humble service qu’Heather rend aux démunis me rappelle une question profonde qu’un autre disciple de Jésus a posée. Après avoir exhorté ses lecteurs à vivre une vie de sacrifices à l’exemple de Jésus (1 JN 3.16), Jean a demandé : « Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ? » (V. 17.)

Suivre Jésus n’est pas seulement coûteux et exigeant, mais cela peut aussi sembler fou aux yeux d’un monde qui vit selon d’autres valeurs. Puissions-nous tendre la main à ceux qui sont dans le besoin aujourd’hui et participer avec Dieu à son œuvre de salut et de restauration au sein de notre monde brisé (V. 18).