Nous sommes nombreux à avoir de la difficulté à trouver que notre travail possède une valeur spirituelle éternelle. Ce fait est remarquable étant donné le nombre de fois que l’Écriture insiste sur le fait que tout ce que nous faisons compte pour Dieu.

Le poète et romancier Wendell Berry a fait cette remarque pertinente : « Si nous nous considérons des âmes vivantes, des créatures immortelles, vivant au sein d’une création qui est mystérieuse dans son ensemble, et si nous voyons que tout ce que nous fabriquons ou accomplissons ne peut faire autrement que d’avoir une importance éternelle pour nous, pour les autres et pour le monde, nous pourrons saisir pourquoi quelques enseignants religieux ont compris que le travail est une forme de prière » (traduction libre).

Parmi les nombreuses représentations bibliques du nouveau monde que Dieu a promis, il y a celle d’Ésaïe 60. En lisant ce chapitre, nous nous infiltrons dans la nouvelle Jérusalem et découvrons tout ce que Dieu utilisera dans le contexte de ce nouvel endroit racheté qui s’épanouira sous la bonté de Dieu.

  • Les royaumes (V. 3) : nos politiques, nos gouvernements et nos façons d’ordonner la société humaine.
  • La richesse (V. 5) : ce que nous possédons et notre façon de pourvoir aux besoins de notre famille.
  • Les chameaux, troupeaux et béliers (V. 6,7) : les créatures dont nous prenons soin.
  • L’or et l’encens (V. 6) : les richesses naturelles.
  • Les navires (V. 9) : ce que nous construisons.
  • Les cyprès et les buis, l’or et l’argent (V. 13,17) : les matériaux que les artisans et les artistes utilisent pour fabriquer des objets beaux et utiles.
  • Tous les groupes ethniques (V. 3,10,16) : nos cultures, notre histoire, notre vécu, nos familles et notre sentiment de soi.

Selon la vision de Dieu pour le monde, tout compte. Votre travail compte. Vos passions et vos dons comptent. Même les choses ordinaires ou communes, si elles sont soumises à Dieu, participent au nouveau monde qu’il créera.