La bouche et les joues de Jack étaient couvertes de crème bleue. Lorsque son père l’a vu, il a demandé d’un ton désinvolte : « Jack, as-tu mangé un petit gâteau ? » Jack a répondu : « Non. » Puisque la preuve indiquait que Jack avait effectivement mangé la pâtisserie, son père l’a gentiment questionné de nouveau. Jack a continué de nier son méfait… six autres fois !

Cette « délicieuse » histoire a un côté plus sérieux. Lorsque Dieu a demandé à Caïn : « Où est ton frère Abel ? » (GE 4.9), Caïn a répliqué : « Je ne sais pas ; suis-je le gardien de mon frère ? » Évidemment, la question n’était pas là. Nier la vérité ne change jamais la vérité. Dieu savait que Caïn avait tué son frère avant d’avoir posé la question (V. 10).

Caïn a péché en tuant Abel, mais aussi en mentant à Dieu. Est-il possible qu’en refusant de reconnaître le péché dans notre vie nous créions un problème spirituel semblable ? Jean a écrit que « [si] nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 JN 1.10). Le déni peut prendre plusieurs formes. Parfois, nous « reclassifions » un tort en refusant de le considérer comme un péché. Selon nous, il devient seulement un mauvais choix. Et parfois nous nions le péché en l’omettant lorsque nous nous confessons.

La vie de Caïn nous démontre que nous pouvons subir des conséquences, peu importe que nous admettions ou non nos péchés à Dieu. Étant donné que Dieu connaissait la vérité, il a enlevé à Caïn son travail de fermier et l’a condamné à vivre en nomade. Heureusement, l’histoire ne se termine pas là. Dans sa providence, Dieu a protégé Caïn et il lui a permis d’avoir un fils et de fonder une ville (GE 4.15‑17).

Soyons honnêtes, Dieu sait ce qui se passe dans notre vie que nous lui en parlions ou non. Malgré tout, il continue de nous offrir sa grâce et son pardon.