L’obtention du nouvel emploi de mon mari était l’heureuse réponse à une prière puisqu’il lui permettrait de passer plus de temps en famille. Nous devions toutefois déménager, la troisième fois en sept ans. Son travail nous avait précédemment envoyé au Moyen-Orient et en Afrique du Sud, et maintenant, nous éprouvions un enthousiasme mitigé à l’idée de retourner en Angleterre. Au cœur de la logistique, des décisions importantes à prendre, d’une pile de paperasse à remplir et de l’empaquetage de nos biens, nous nous sentions aussi envahis par la « paix parfaite » de Dieu.

Notre paix est constamment attaquée par les soucis de ce monde qui menacent de couvrir le « murmure doux et léger » de notre Créateur (1 R 19.12). Partout dans l’Écriture, on nous exhorte à ne pas être angoissé ni apeuré, mais à faire confiance à Dieu et à sa Parole (PR 3.5). Nous pouvons essayer, par nos propres forces, de ne pas être angoissés au sujet des choses qui pèsent lourd sur notre cœur et nous pourrions effectivement ressentir la paix pour un temps. Mais cette paix sera brève et s’affaiblira à mesure que la situation changera (JN 14.27). Dieu, cependant, promet « [à] celui qui est ferme dans ses sentiments […] la paix, parce qu’il se confie en [lui]. » (ÉS 26.3).

Ce genre de paix ne se ressent que lorsque nous faisons confiance à Dieu et que nos pensées sont dirigées sur lui (V. 3,4). Le combat pour la paix est mené dans notre esprit et nos pensées sont une mesure de notre paix. « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières […] Et la paix de Dieu […] gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (PH 4.6,7). Dieu seul peut aplanir le chemin : « Toi qui es juste, tu aplanis le sentier du juste » (ÉS 26.7).

C’est en adorant Dieu et en ayant l’assurance qu’il nous aide à accomplir ce qu’il désire que nous pouvons recevoir sa parfaite paix (V. 12,13).