Ulfberht. Non, ce n’est pas une faute de frappe. C’est le nom d’une sorte d’épée de Viking dont la qualité excède de loin celle de toutes les épées européennes de son époque. Là où les autres épées se brisaient, les Ulfberhts étaient capables de se plier et de garder leur tranchant. C’était un gros avantage sur le champ de bataille, là où une vie dépendait de la qualité de la lame. Les chercheurs contemporains ont découvert que ce qui rendait ces épées si spéciales était la chaleur extrême avec laquelle elles étaient forgées. La haute température permettait d’éliminer davantage d’impuretés, ce qui rendait les lames plus fortes et flexibles.
Dans Ésaïe 48.10, Dieu a dit à son peuple : « Je t’ai mis au creuset, mais non pour retirer de l’argent ; je t’ai éprouvé dans la fournaise de l’adversité. » Dans ce passage, ainsi que dans d’autres passages tels que Malachie 3.3 et Apocalypse 3.18, nous remarquons que Dieu veut nous purifier et nous fortifier. C’est ce que nous désirons sans doute pour notre vie jusqu’à ce que nous découvrions que l’agent de raffinement est la souffrance. C’est par les épreuves et les difficultés que Dieu nous purifie pour lui et pour notre bien (ÉS 48.11).
L’idée de souffrir n’est pas attirante à première vue, mais en creusant davantage, nous découvrons qu’elle est encourageante. Cela s’explique par le fait que l’une des pensées les plus dangereuses que nous pouvons entretenir lors de périodes difficiles, c’est de croire que nos problèmes sont inutiles, qu’ils n’ont aucun but. Nous croyons que nous souffrons pour rien. Toutefois, nous voyons dans Ésaïe que ce n’est pas le cas. Nos afflictions ne sont pas dépourvues de signification, car Dieu, dans son amour et dans sa puissance, peut les utiliser pour affermir et raffiner notre caractère. Il peut les utiliser pour créer en nous une foi résiliente et indestructible.