Les bâtons et les pierres peuvent casser mes os, mais les mots ne me blesseront jamais. Ce vieil adage anglais est utilisé depuis plus d’un siècle pour atténuer l’effet des paroles désagréables. Nous savons toutefois que les paroles dures peuvent transpercer notre cœur et saper notre moral. Les ecchymoses et les os brisés peuvent guérir avec le temps, mais un cœur brisé et un esprit abattu par des paroles dures ne sont pas facilement remis en état. Certaines blessures peuvent même devenir fatales.
Salomon a délibérément fait une description crue du mal que nous infligeons aux autres lorsque nos paroles sont mal utilisées. « Comme une massue, une épée et une flèche aiguë, ainsi est un homme qui porte un faux témoignage contre son prochain » (PR 25.18). Ailleurs, il nous a mis en garde : « Tel qui parle légèrement, blesse comme un glaive » (12.18). Les mots sont comme des épées. Les épées peuvent tuer, les mots aussi.
L’un comme l’autre, ils ont aussi « deux tranchants ». La langue peut procurer la vie et la mort (18.21). Elle a un fort potentiel à faire le bien ! En fait, les paroles agréables sont comme « des pommes d’or sur des ciselures d’argent » (25.11). Paradoxalement, lorsqu’elle est utilisée consciencieusement, « une langue douce peut briser des os » (V. 15). Avec une communication honnête, attentionnée et diplomatique, nous pouvons rétablir des relations et briser les « os de la dispute » ou les barrières qui nous séparent. C’est vrai, « [une] réponse douce calme la fureur […] [et] combien est agréable une parole dite à propos ! » (15.1,23.)
Nos paroles ont beaucoup de pouvoir. Elles peuvent blesser et faire du tort, ou aider et guérir. « Les paroles agréables sont un rayon de miel, douces pour l’âme et salutaires pour le corps » (16.24). Proverbes 12.18 le résume bien : « Tel, qui parle légèrement, blesse comme un glaive ; mais la langue des sages apporte la guérison. »
Puissions-nous prononcer des paroles vivifiantes alors que Dieu nous y incite et nous aide aujourd’hui !