Selon la tradition chrétienne, Télémaque, un moine du IVe siècle, a sauté dans le Colisée de Rome pour arrêter un combat de gladiateurs en criant : « Au nom de Jésus, abstenez-vous ! » Télémaque a été tué pour avoir fait cela, mais son acte de courage, de compassion et de conviction a provoqué la fin de ces jeux violents. À ce qu’on dit, Télémaque a été divinement inspiré à visiter Rome et il est resté fidèle à son appel.
L’histoire de ce moine me rappelle trois jeunes Hébreux qui ont aussi tenu ferme alors que tout était contre eux. Quand Nebuchadnetsar a élevé l’image d’or et a décrété que tous devaient se prosterner devant elle et l’adorer, Schadrac, Méschac et Abed-Nego ne l’ont pas fait (DA 3.12). Furieux contre ces Hébreux qui avaient refusé d’obéir à ses ordres, le roi babylonien leur a donné une deuxième chance d’obtempérer sinon c’était la mort.
Schadrac, Méschac et Abed-Nego n’ont pas fléchi. Ils ont décliné l’offre du roi en lui disant : « Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer […] et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée » (V. 17,18). Ces jeunes hommes ont mis en action ce qu’Oswald Chambers a mis par écrit : « Je me soucie peu de ce que Dieu fera ; je me préoccupe de qui est Dieu. » Au lieu de se demander si Dieu allait les délivrer, les trois ont vécu et agi en fonction de qui est Dieu, c’est-à-dire, le seul digne d’être adoré.
Notre capacité à tenir ferme au cœur des épreuves dépendra de ce sur quoi nous portons notre attention. Si nous cherchons seulement à nous en sortir le plus vite possible, nous n’arriverons peut-être pas à tenir le coup. Si, toutefois, nous regardons à Jésus, il nous aidera à comprendre que peu importe ce qui arrivera, l’histoire ne se terminera pas là. Un jour, nous serons dans la présence de Dieu et nous l’adorerons lui seul pour l’éternité.