Une épitaphe bien connue qui est également un jeu de mots, celle d’Alphonse Allais, va comme suit : Ci-gît Allais — sans retour. Ce journaliste, écrivain et humoriste français est décédé en 1905 à Paris.
Environ 18 siècles plus tôt, l’apôtre Paul a écrit sa propre « épitaphe ». Dans ce qui semblait être sa dernière lettre avant de mourir en martyr à Rome, l’apôtre a écrit ces paroles à Timothée, son protégé : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là » (V. 7). Le résumé qu’a fait Paul de sa propre vie a dû représenter un défi et un encouragement pour Timothée, tout comme il l’est pour nous 2 millénaires plus tard.
Un jour, si vous et moi rédigeons notre propre épitaphe, espérons que ces trois mots décriront notre temps sur terre : Offrande : Paul a décrit sa vie comme un sacrifice répandu pour Dieu (V. 6). Fidélité : l’apôtre pouvait déclarer à juste titre qu’il avait combattu pour proclamer sa croyance en Jésus partout où il est allé (V. 7). Attente : En anticipant sa présence auprès de Jésus et en attendant « la couronne de justice », Paul a vu ses jours être remplis de raisons d’être (les paroles et les actions passionnées de celui qui attend avec impatience le jour à partir duquel il sera avec son Sauveur pour toujours) (V. 8).
Vivons-nous dans le but de servir Christ aujourd’hui ? Paul a écrit : « [La] couronne de justice m’est réservée […] et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (V. 8). Ce qui est mieux qu’une épitaphe bien formulée, c’est notre Seigneur vivant et aimant qui nous donne l’espérance et la force dont nous avons besoin pour vivre pour lui aujourd’hui.